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Qu’est ce qui se cache dans vos hanches?

Qu’est-ce qui se cache dans vos hanches?

Dans la pratique du yoga, on parle souvent « d’ouverture de hanches ». Si les postures peuvent étirer et nous libérer des tensions, il est peu probable, pour beaucoup d’occidentaux, qu’un miracle s’opère et que nous puissions comme par magie entrer ou tenir la posture du lotus sur une longue période.
Mais peu importe! Car la portée d’un travail sur les hanches est bien plus large. 

Les hanches sont directement reliées à notre amygdale. Lorsque cette partie du cerveau détecte un danger, le corps se tend, prêt à se battre ou à s’enfuir pour survivre. Ce sont les premiers muscles mobilisés si un danger nous menace. D’ailleurs, dans une situation potentiellement dangereuse, l’un de nos premiers réflexes est de lever les genoux vers le ventre pour nous protéger.

Les menaces varient mais le cerveau fonctionne de la même façon : Les peurs, les frustrations, la colère, les émotions non traitées s’accumulent. Les muscles des hanches se contractent mais ne se détendent pas et donc, se raccourcissent. Non seulement la tension musculaire est piégée, mais aussi l’émotion profonde et cognitive.

Physiologiquement, les hanches fermées et tendues résultent aussi de postions assises prolongées, de mouvements restreints ou peu variés. Nous n’ offrons qu’une mobilité réduite à cette partie du corps.

✯ 1 chose à savoir : Si les postures de yoga peuvent, dans une certaine mesure, améliorer la souplesse des muscles, des tendons et des fascias dans et autour de l’articulation, Il existe une limite non négociable à notre amplitude de mouvement. L’os ne se déplacera pas au-delà de l’os, quelle que soit la quantité de yoga que nous faisons 😉

Alors, qu’attendre d’un travail sur les hanches? Détente du bas du dos et meilleure mobilité de la colonne, relâchement des tensions dans les intestins, meilleure posture, légèreté physique et mentale, apaisement émotionnel.

Le cadeau de la vie

J’ai des complexes. Des peurs. Des problèmes et préoccupations de toutes sortes. De la peine ou de la colère parfois.

J’ai aussi une passion inépuisable pour la vie et tout ce qu’elle a à offrir. Ses bonnes surprises, ses épreuves. Je me réjouis comme une enfant. Je ris souvent, je me moque facilement de moi-même car je n’ai pas de raison de me prendre au sérieux. Je suis humaine et comme chacun, je mérite le respect, à la fois faillible et pleine de maladresses. Je suis très sensible à la douleur et aux joies d’autrui.
J’ai peu de patience pour la flagornerie et la fourberie. Peu de tolérance pour les jugements de valeur, les idées courtes et les donneurs de leçons.
J’apprécie peu que sous couvert de ma gentillesse, on me prenne pour une imbecile.

Avec le temps, j’ai appris à croire au karma et à faire confiance à mon intuition. La situation du monde dans son ensemble me crève le cœur et je me sens impuissante, même si j’essaie de faire de mon mieux à ma petite échelle.

Alors devant tout cela, toutes les difficultés et les contradictions, quand la vie pourrait nous écraser, je crois. En cette fabuleuse aventure, au pouvoir de l’introspection, aux élans du cœur, au regard de l’amour de mon chéri, à la chance unique de vivre aux côtés d’une personne admirable d’une fascinante bonté. À la pratique du yoga et à la récompense sublime de la méditation. À des amitiés bouleversantes de force et de complicité. Aux voyages et à la découverte du monde.

Non, la vie n’est pas gaufrette (@laguscho 🙏🏼) Mais le cœur est un guide qui nous mène au delà des ombres qui brouillent notre vision et nous ouvre les portes de l’indicible.

Merci pour le cadeau de la vie, Maman 🌸

Mauvais jour

Hier était un mauvais jour. Un jour de doutes, de fatigue, de confusion.

Avec le recul, j’ai fait tout ce que j’évite d’habitude. J’ai traîné, décidé de ne pas pratiquer tout de suite en me réveillant, passé trop de temps devant l’écran. Travaillé plus que je l’aurais dû un jour ou je suis censée me reposer. Bref, je me suis laissée happer. Mes émotions ont pris le contrôle et ont obscurci ma vision.
Je n’ai fait que nourrir mon mental instable tout au long de la journée et sans raison particulière. En un claquement doigt, on peut si vite retomber dans nos travers. Inverser la tendance va nous demander de redoubler d’effort. Nager à contre courant pour retrouver la lucidité. C’est une discipline, un effort constant.

Je suis retombée sur mes pattes ce matin. Réveil, pratique, petit déjeuner en conscience. Rester loin des écrans, respirer, cesser de donner du jus à mes frustrations. Je veux être partout mais ne peux être qu’à un endroit à la fois. Aujourd’hui je renouvelle mon intention d’être présente. À moi, pour moi, de prendre le temps nécessaire. De soigner et de chérir mes relations. De voir la grâce dans chaque instant.

Vision juste

Alors le voile masquant la clarté de la perception est détruit.

Par la pratique des postures, le corps atteint un état d’équilibre. Par le contrôle du souffle, c’est l’esprit lui-même qui atteint l’équilibre. Il n’est ni somnolent ni lent à comprendre (Tamas) ni trop précipité ou passionné (Rajas) pour voir clair (Sattva).

Progressivement, une meilleure observation et une compréhension plus juste de ses réactions dans une situation donnée apparaissent.

La vision de soi et du monde environnant devient objective. Elle n’est pas dénaturée par les pulsions affectives erronées telles que la méconnaissance, la conscience du « je » déformée ou exagérée, la passion, la répulsion, ou la peur.

Une grande lucidité, un sens inhabituel de l’observation, une qualité de présence évidente apparaissent chez celui dont le mental est devenu transparent.

Yoga Sutras – Aphorisme 52, chapitre 2.
Bernard Bouanchaud.

Être souple pour pratique le Yoga

Je ne suis pas souple. Je n’ai rien d’une danseuse ou d’une gymnaste. Avec le temps et la pratique, je me suis musclée et j’ai gagné en agilité. Mais certaines catégories de postures restent difficiles, voire inaccessibles.

Les flexions avant me demandent beaucoup d’effort. Je garde des tensions et des adhérences autour du rein gauche, m’empêchant d’être complémentent libre de ce côté là. Pourtant je les adore car elles me font beaucoup de bien. Je continue de les pratiquer chaque jour, avec mes limites et sans attentes. Juste pour le relâchement mental et physique quelles procurent.

Les flexions arrières, qu’on appelle aussi « backbend » constituent une autre paire de manche : elles me font peur. Je ne suis pas à l’aise, je sens que la colonne vertébrale est récalcitrante, j’ai l’impression de me forcer, c’est donc rédhibitoire pour moi. Heureusement, il y a de multiples façons de les pratiquer. Je privilégie les postures douces et simples, en préparant progressivement le corps. Simplement parce que les ouvertures de cœur et de cage thoracique me permettent de mieux inspirer et de retrouver de la vitalité.

Alors au mieux pour une jolie photo, je peux tenir des postures qui ont l’air cool quelques secondes, mais ça s’arrête là. Et je n’en vois personnellement pas beaucoup l’intérêt.

Au delà de dire que les réseaux sociaux ne sont pas le reflet de la réalité, notre pratique ne doit ressembler à aucune autre. Se sentir mieux dans son corps au quotidien, le ménager ET le mobiliser, pouvoir faire ce que l’on aime et aussi des choses différentes, le redécouvrir.

Vivre et bouger avec légèreté. Dans nos gestes et dans notre tête, c’est l’un des aspects les plus réconfortants que le yoga peut nous apporter. Pas de pression supplémentaire. On en a déjà assez comme ça.

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