Est-ce que Le yoga peut impacter l’existence? Sans aucun doute. Est-ce que notre existence peut impacter le yoga…Aussi, mais surtout la façon dont on le pratique. Motivation, humeurs, toutes les joies et les peines de la vie…Le yoga ne change pas. Mais nous oui.
Apprendre à respirer, mieux se tenir, chercher plus d’équilibre dans tous les domaines, se sentir plus musclé, agile, ancré. Ce que l’on ressent après une séance de yoga, cette sensation unique de bien-être et d’abandon, c’est en partie grâce à toute l’énergie que l’on a fait bouger et circuler autrement. Et puis Il y aussi la réflexion à laquelle il nous invite. Dans ces moments de silence que l’on crée sur le tapis, il y a ce retour à soi, une prise de recul et de conscience sur nous-même, nos comportements, de tout ce que l’on retient dans la tête ou dans le corps…
On s’en rend compte, et les lignes bougent. Voilà pour moi la plus grande richesse du yoga et les multiples aspects qu’il touche : notre véhicule autant que notre âme
Le yoga, ça peut être plein de chose : du yin, du vinyasa, du rocket bullet stretching flow, des chaturanga, du bim bam boum retourne toi, fais le tour de ton tapis, saute, le bras droit au dessus de la jambe gauche qui passe en dessous de ta cheville qui est collée à ton oreille. Maintenant marche! ✌🏼
Ça peut aussi être simple: faire une pause pour soi, avec soi. Ralentir. Sentir ce que ça fait quand on respire. (Re)construire nos muscles profonds. Nourrir notre corps par le mouvement, s’étirer longuement, retrouver souplesse et agilité. Pas pour de grands exploits, juste pour mieux vivre.
J’aime retrouver une pratique simple. Nourrissante. Relaxante. Mes muscles travaillent, mon corps bouge, les étirements me détendent profondément. Ca tire. C’est dur de tenir. Ca tremble. Et c’est suffisant. En ce moment particulièrement, avec TOUT qui semble assez compliqué comme ça, on n’a pas besoin de beaucoup plus.
Recréer un cocon, pas une bulle de pression. Définitivement mon mantra de la semaine!
Avec tout le remue-ménage des deniers jours, je n’ai pas beaucoup pris le temps de bouger. La tête coincée devant l’ordi à régler des trucs urgents. Et ça n’en finit pas. Je constate que les vielles habitudes se ré-installent vite : je n’ai pas le temps, j’ai mieux à faire, on verra demain. On est jeudi et…peut-être que ce sera pour aujourd’hui? C’est facile (enfin 
…) de pratiquer régulièrement quand tout va bien, mais c’est une autre historie quand ça ne va pas et qu’on en a pourtant le plus besoin. Oui ça m’aurait surement fait du bien de me bouger un peu. Mais je ne l’ai pas fait. Et j’essaie simplement d’être indulgente avec moi. Alors non, je ne parle pas de se trouver des excuses ne permanence. Mais de choisir parfois de ne pas se mettre la pression. J’ai besoin de me reposer, de rire, de me changer les idées. Et d’évacuer: oui, je vais aller me secouer sur mon tapis, sans règle, sans enchaînement, sans thème. Juste…sentir. Et faire circuler l’énergie jusqu’à ce que j’en vienne à rire et rire toute seule 
Un retraite de Yoga à deux pas de chez soi?
Vous n’aviez qu’à demander 
Le contexte rendant une retraite dans un lieu tiers un peu compliquée à organiser, je me suis dis qu’on était jamais mieux servi que par soi-même!C’est donc au studio que ça se passera, pour profiter plus longuement de la douceur et du confort qu’il nous offre. Cela fait un moment que vous l’attendiez, j’ai hâte de partager ces moments avec vous. Retrouvez le programme ici!
Faire la distinction entre la persévérance et l’obstination n’est pas chose facile.
C’est un sujet qui m’a beaucoup interrogé ces derniers temps. Sur les 3 années qui viennent de s’écouler, ça a remué sec. Que ce soit au niveau personnel ou collectif, on a quand même du mal a garder confiance et à sortir la tête de l’eau. C’est peut-être notre instinct de survie qui prend les commandes : on continue, c’est tout. On trouve des solutions. On s’adapte. On voit le bon côté des choses. On se réjouit même! On prend du plaisir. On rit. On se recentre.
J’ai voulu abandonner bien des fois. Gérer une entreprise toute seule, je ne pensais pas que ce serait si dur, même après 8 ans. Et passionnant. Il faut apprendre à tout faire, essayer de son mieux dans tout les domaines, essuyer des revers et passer outre les difficultés. Garder confiance. En soi, en l’autre, en l’avenir. Répondre gracieusement (ou par un coup de pieds au fesses) aux excès de flatterie, entre autres. Accueillir avec beaucoup de gratitude les douces rencontres et les succès. Et ce que je considère comme la plus grande des leçons: se réjouir quand tout va bien car ça ne va pas durer. Ce n’est pas défaitiste: c’est l’impermanence de la vie qui nous force à apprendre encore et encore.
Et enfin : avoir quelqu’un sur qui compter. C’est l’un des sujets que j’évoque peu tant il est précieux. Mon amoureux…Merci. Et à tous pour votre soutien 💛