Les jours sont nombreux où je sens pointer l’insécurité et le doute, sans raison particulière, hormis les histoires que je me crée. On dépense une énergie incroyable à ruminer, envisager le pire, faire des plans sans fondement. Ça nous rassure, puisque ça nous maintient dans quelque chose de familier, aussi délétère et vain que cela puisse être.
Beaucoup de nos angoisses sont juste le fruit de notre imagination et de la toile que l’on tisse autour. Le problème étant qu’on se prend facilement les pattes dedans et qu’il est bien difficile d’en sortir. On se sent découragé, abattu, impuissant.
Il n’y a pas de recette miracle. Apprendre à comprendre le fonctionnement de notre cerveau. Rationaliser. Nous émerveiller de l’instant et du miracle de la vie : la vie est un grand tout dont nous sommes une infime partie, merveilleuse certes, mais infime. Il nous appartient de trouver la paix et la joie à l’intérieur de nous, encore et encore, car nous serons toujours soumis et ballotés par les événements de la vie. La stabilité ne peut venir que de nous.
Déconnectés de l’essentiel, le cheminement du yoga nous incite à retrouver du sens progressivement. Se connecter au corps par les postures et le mouvement, gérer nos émotions et notre énergie en redécouvrant notre respiration. Calmer l’esprit par la méditation, le silence, la contemplation. Ce chemin nous demande un effort car il nous sort de notre zone de confort, nous invite à de nouvelles explorations. Mais ses récompenses en valent la peine. Quand on y pense, tous voulons trouver plus de sens, de quiétude et d’amour. Ce sont les grandes raisons d’être de votre vie.
Le yoga nous aide un peu. Ou beaucoup. Je lui renouvelle ma gratitude jour après jour.
Sur ce je file sur mon tapis et vous souhaite le plus doux et paisible des dimanches
M’asseoir en position de méditation. Ça ne ressemble en rien aux images sereines des méditants habituelles : enveloppée d’une ou deux couettes, blottie au fond de mon canapé, un dossier confortable pour soutenir mon dos.
Je ne sais pas où elle me mènera ce matin. J’ai des pistes, mais mon cerveau n’en fait qu’à sa tête. J’observe mon humeur, mes ruminations. J’entends les battements de mon cœur et tant bien que mal, j’essaie d’apaiser mon souffle. Au bout de quelques minutes, on finit par s’accorder. Il circule plus lentement dans mes narines, le ventre se soulève et s’abaisse subtilement, le rythme s’installe. Depuis quelques mois, je consacre quelques minutes à la compassion pour tous les êtres et à l’amour altruiste (fruits de mon intérêt débutant mais croissant pour le bouddhisme). Est-ce facile? Non, et certainement pas à chaque fois. Mais j’apprends progressivement à mieux maîtriser et guider mes pensées. À me défaire de l’impulsivité découlant de mes conditionnements. Je me rappelle que tous, d’une façon ou d’une autre, souffrons, et que nous ne méritons que plus d’amour et de compassion.
Je fixe mon attention sur ce que je souhaiterais “accomplir”aujourd’hui lors de ma méditation. Pratiquer la gratitude, trouver plus de confiance, ouvrir mon cœur à la vie dans son ensemble. Cultiver le silence. Observer mon cerveau tel un lac, que des remous viennent secouer de temps en temps, puis qui retrouve son immobilité. Indéfiniment.
Je médite entre 10 et 30 minutes. J’aimerais faire plus. Je m’y attèle chaque jour, j’apprends depuis des années. Je ressens l’influence positive de cette pratique sur mes émotions, le cheminement de mes pensées, mes réactions. Je me surprends régulièrement dans mes réponses et mes discussions : c’est bien moi mais je suis naturellement plus compréhensive, ouverte, douce. Créer ce silence m’est nécessaire pour avancer sur le chemin de la pratique spirituelle. Me fondre dans l’équanimité naturelle de l’esprit, me connecter à cette partie de moi que je sais toujours stable, dépouillée de toute influence extérieure, qu’elle soit produite par le train de mes pensées ou de la vie qui fait son œuvre.
M’asseoir en position de méditation. Ça ne ressemble en rien aux images sereines des méditants habituelles : enveloppée d’une ou deux couettes, blottie au fond de mon canapé, un dossier confortable pour soutenir mon dos.
Je ne sais pas où elle me mènera ce matin. J’ai des pistes, mais mon cerveau n’en fait qu’à sa tête. J’observe mon humeur, mes ruminations. J’entends les battements de mon cœur et tant bien que mal, j’essaie d’apaiser mon souffle. Au bout de quelques minutes, on finit par s’accorder. Il circule plus lentement dans mes narines, le ventre se soulève et s’abaisse subtilement, le rythme s’installe. Depuis quelques mois, je consacre quelques minutes à la compassion pour tous les êtres et à l’amour altruiste (fruits de mon intérêt débutant mais croissant pour le bouddhisme). Est-ce facile? Non, et certainement pas à chaque fois. Mais j’apprends progressivement à mieux maîtriser et guider mes pensées. À me défaire de l’impulsivité découlant de mes conditionnements. Je me rappelle que tous, d’une façon ou d’une autre, souffrons, et que nous ne méritons que plus d’amour et de compassion.
Je fixe mon attention sur ce que je souhaiterais “accomplir”aujourd’hui lors de ma méditation. Pratiquer la gratitude, trouver plus de confiance, ouvrir mon cœur à la vie dans son ensemble. Cultiver le silence. Observer mon cerveau tel un lac, que des remous viennent secouer de temps en temps, puis qui retrouve son immobilité. Indéfiniment.
Je médite entre 10 et 30 minutes. J’aimerais faire plus. Je m’y attèle chaque jour, j’apprends depuis des années. Je ressens l’influence positive de cette pratique sur mes émotions, le cheminement de mes pensées, mes réactions. Je me surprends régulièrement dans mes réponses et mes discussions : c’est bien moi mais je suis naturellement plus compréhensive, ouverte, douce. Créer ce silence m’est nécessaire pour avancer sur le chemin de la pratique spirituelle. Me fondre dans l’équanimité naturelle de l’esprit, me connecter à cette partie de moi que je sais toujours stable, dépouillée de toute influence extérieure, qu’elle soit produite par le train de mes pensées ou de la vie qui fait son œuvre.
Une amie, qui ne pratique pas le yoga, m’a récemment demandée de lui expliquer en quoi cela consistait. Autant que la réponse profite à tout le monde !
Le Yoga s’est divisé en plusieurs branches distinctes dès le départ. Les pratiques, bien que beaucoup soient communes en apparence, varient en fonction des courants de pensées, époques, maîtres, profs et pratiquants.
Je vais essayer de faire simple, en fonction de mes connaissances et de ma pratique.
D’abord les postures, que l’on connait le plus aujourd’hui.
Elles ont été remises au goût du jour et réinventées par Krishnamacharya au début du cercle dernier. Les postures debout étaient presque anecdotiques jusque là.
Les postures permettent de renforcer nos muscles, fascias et articulations. Les étirements réguliers au sein de la pratique nous offrent plus grandes souplesse et agilité.
On retrouve force, équilibre, amplitude de mouvement, meilleure proprioception, entre autres.
Ce qui rend une séance de yoga unique : en sollicitant le corps dans tous ses aspects, on développe la conscience du souffle et du mental, qui n’a d’autre choix que de se concentrer sur ce qu’il fait.
La relaxation finale, si elle est en plus adaptée à la séance qui a été développée, active le système nerveux parasympathique : on est relaxé, apaisé, on prend naturellement un peu de distance avec nos émotions et les situations qui nous tourmentent.
On bouge toute notre énergie en conscience, c’est souvent pour cela que l’on se sent si différent après une séance.
Coté énergétique, le yoga est étroitement lié à l’Ayurvéda, la science et médecine indienne.
Selon elle, chaque personne possède une constitution unique appelée dosha. Elle est basée sur la physiologie, l’émotionnel…et décrit l’être humain dans sa globalité.
Ces doshas peuvent être équilibrés par l’alimentation et les habitudes de vie par exemple. Une séance de yoga devrait aussi s’adapter à chacun, en proposant notamment des postures « tri-doshiques » qui conviennent à tous, sans risque de provoquer des déséquilibres.
On prend également en compte les chakras, qui ne sont pas juste de petits dessins sur notre colonne vertébrale 🙂 Ils se forment à des âges divers, au fil de notre évolution. Aujourd’hui, on considère que ce sont surtout les chakras du bas (relatifs à la survie, l’envie, l’égo) en résumé, nos bas instincts, qui sont activés. Les chakras supérieurs, en lien avec la connaissance de soi, l’altruisme, la spiritualité, sont peu développés.
C’est ce que la pratique du yoga nous invite à faire.
La respiration, connue sous le nom de « Pranayama » est un outil extraordinaire. Elle permet de calmer, énergiser, purifier, refroidir, réchauffer…Le Swara yoga qui est une science à part entière et complémentaire du yoga, insiste sur la maitrise des flux énergétiques dans le corps, en activant certaines zones du cerveau, ainsi que les Nadis (parmi 72000 canaux qui sillonnent notre corps)). Elle peut considérablement améliorer notre vie quotidienne.
Enfin les pratiques calmes, telles que la relaxation, la médiation, le yoga nidra…sont parfois considérées comme dérageantes car silencieuses et parfois introspectives. Elles offrent des clés de compréhension sur le fonctionnement de notre cerveau et l’influence qu’il a sur nous. Le yoga nous permet de reprendre les choses en main : identifier les causes de nos tourments, déployer des qualités de compassion, trouver plus d’équilibre émotionnel, de quiétude intérieure. Le cerveau peut-être dressé, nous devons simplement apprendre 🙂
Une séance de yoga parait simple, mais pour préserver l’équilibre de chacun, elle a besoin de beaucoup de composants, de connaissance et de subtilité.
Cette description est bien loin d’être complète mais j’espère qu’elle vous éclairera sur ses principaux aspects.
Maud
Cette semaine, c’est gambettes!
Elles nous permettent de nous déplacer, de danser, de courir, elles se tendent, se plient, montent, descendent, font un pas de côté, nous font bondir ou juste nous allonger.
L’hiver est régi par l’énergie Kapha : on s’alourdit et se fatigue plus facilement. Toutes les conditions sont réunies pour l’apathie et la déprime. C’est justement à ce moment qu’on a besoin de bouger : rien de mieux que d’utiliser nos jambes pour ça (et pour venir au yoga)!
Cette semaine sera axée sur la force, l’agilité, la résistance, la coordination, la souplesse, et la proprioception.
On va se renforcer et s’alléger tout autant. Comme d’habitude, on ne se limitera pas aux seules postures de yoga. Toutes les disciplines nous offrent d’autres façons d’explorer et de comprendre notre corps, profitons de cette diversité!
Le travail sur le bas du corps favorise aussi l’ancrage, tant physiologique que mental : un peu plus les pieds sur terre et moins la tête en lair
Je vous donne rendez-vous demain!
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