Guérir est un long processus. Sinueux, éprouvant et joyeux. Guérir survient lorsque l’on sait ce qui ne nous sert plus. Guérir survient lorsque nous sommes prêts à réparer ce qui ne va plus. Guérir survient lorsque l’on est prêt à pardonner. Guérir implique de regarder profondément en nous-même. Et cela n’arrive pas par hasard, ni en une seule fois.
Guérir est un processus. Celui de faire face à tout ce qui est plaisant et déplaisant à propos de nous-même. Guérir est à la fois l’amour et la vulnérabilité. Guérir est la volonté d’aller au delà de ce qui est facile pour trouver ce qui est le meilleur.
Guérir peut prendre de multiples visages. On peut guérir d’un rhume ou d’une maladie. Mais on doit aussi apprendre à guérir de la perte, du deuil, de la trahison, de nos mauvaises habitudes, de nos schémas familiaux, de la honte et de la culpabilité. Chacun guérit en son temps et à son propre rythme.
Guérir peut prendre une vie. Nous guérissons couche après couche. Et lorsque nous parvenons aux graines, nous pouvons choisir de viser dans la direction opposée et de nous orienter vers ce qui résonne profondément en nous. Au coeur de la vie, dans le chaos ou la douce quiétude, tout l’effort consiste à rester calme, réjoui pour tout ce que nous avons et pour tout un tas de raisons : alors que l’existence sait si bien nous apporter cadeaux et introspections vers notre coeur et dans notre âme.
A chaque fois que nous ne savons pas, à chaque fois que nous doutons, à chaque fois que nous sommes blessés : recherchons les signes qui en fin de compte, sont tellement plus important que nous-même. Ils nous ancreront plus profondément dans la vie. Percevez-en l’essence, cette légère brise sur votre peau, un rayon de soleil sur votre visage…Vous êtes ici. Vous êtes aimés. Tout va bien. Tout va bien.