Faire la distinction entre la persévérance et l’obstination n’est pas chose facile.
C’est un sujet qui m’a beaucoup interrogé ces derniers temps. Sur les 3 années qui viennent de s’écouler, ça a remué sec. Que ce soit au niveau personnel ou collectif, on a quand même du mal a garder confiance et à sortir la tête de l’eau. C’est peut-être notre instinct de survie qui prend les commandes : on continue, c’est tout. On trouve des solutions. On s’adapte. On voit le bon côté des choses. On se réjouit même! On prend du plaisir. On rit. On se recentre.
J’ai voulu abandonner bien des fois. Gérer une entreprise toute seule, je ne pensais pas que ce serait si dur, même après 8 ans. Et passionnant. Il faut apprendre à tout faire, essayer de son mieux dans tout les domaines, essuyer des revers et passer outre les difficultés. Garder confiance. En soi, en l’autre, en l’avenir. Répondre gracieusement (ou par un coup de pieds au fesses) aux excès de flatterie, entre autres. Accueillir avec beaucoup de gratitude les douces rencontres et les succès. Et ce que je considère comme la plus grande des leçons: se réjouir quand tout va bien car ça ne va pas durer. Ce n’est pas défaitiste: c’est l’impermanence de la vie qui nous force à apprendre encore et encore.
Et enfin : avoir quelqu’un sur qui compter. C’est l’un des sujets que j’évoque peu tant il est précieux. Mon amoureux…Merci. Et à tous pour votre soutien 💛